Quand la déforestation, ça sera bientôt un problème de réglé

Globalement, si on y réfléchit comme ça de bon matin, notre civilisation cumule pas mal de petits soucis d’organisation. L’eau, par exemple, ça va bientôt commencer à devenir un sérieux problème (mais y a quelqu’un sur le dossier). Par ailleurs, il y a aussi ce truc de réchauffement climatique et de dioxyde de carbone qui nous attend au tournant. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a aussi quelqu’un sur ce dossier. Il s’appelle Lauren Fletcher, il est aussi PDG, il a aussi des liens avec la NASA, et doit lui aussi passer du temps à réfléchir à moultes manières de se faire un maximum de pognon.

Tiens, l’autre jour, par exemple, il faisait joujou tout seul avec son drone pendant que son fils faisait la gueule. Soit disant parce que “quand même papa y a des trucs plus importants à faire que jouer avec un drone, comme par exemple lutter contre la déforestation.” Les jeunes, j’te jure, c’est plus c’que c’était.

Du coup, pour faire plaisir à son fiston ET se faire plein de pognon (et quand on réussit à faire les deux simultanément, ça vaut des points dans une vie de PDG), il a inventé des drones planteurs d’arbres. Un concept très très simple:
1/ Je fais passer un drone sur une zone déforestée pour en réaliser une cartographie en 3D.
2/ J’envoie le drone semer des cosses biodégradables contenant des graines germées et des nutriments sur les surfaces identifiées en les survolant à 2 mètres de hauteur.
3/ Je me fais un maximum de pognon en montrant aux gouvernements que ma technique permet de semer 36000 graines par jour contre 1500 manuellement pour 10 fois moins cher, et en leur proposant d’investir dans ma boîte.

En voilà encore un qui a dû se frotter les mains lorsque son projet s’est distingué lors du Concours international Drones for Good (organisé à Dubaï, haha)… Il n’empêche : avec 50 drones en activité, Lauren Fletcher pourrait planter un milliard d’arbres par an. Alors encore une fois, merci aux PDG qui font de l’avenir de la planète un terrain de jeu intelligent.

Et on source, bordel. Avec un article de WeDemain, le magazine que j’aime d’amour inconditionnel. Seules les dérivations relation père-fils et théories psychologiques de comptoir sur l’avidité potentielle des PDG m’appartiennent, toutes fictives soient-elles (qu’on me colle pas un procès en diffamation pour cause de manque d’humour, sait-on jamais)

2 thoughts on “Quand la déforestation, ça sera bientôt un problème de réglé

Leave a comment